L'aluminium et l'acier peuvent être brasés, mais le processus et les exigences pour chaque métal diffèrent considérablement en raison de leurs propriétés et de leurs points de fusion différents.
4 différences essentielles à connaître
1. Brasage de l'aluminium
Les alliages d'aluminium peuvent être brasés si leur température de solidus est supérieure à la température minimale de brasage du métal d'apport utilisé.
En général, la température du solidus doit être supérieure à 600°C (1112°F).
Cependant, tous les alliages d'aluminium ne conviennent pas au brasage.
Par exemple, de nombreux alliages d'aluminium coulé dont le solidus se situe autour de 570°C ne peuvent pas être brasés.
En outre, la teneur en magnésium de l'alliage est cruciale ; si elle dépasse 2 %, la couche d'oxyde devient trop stable, ce qui rend le brasage difficile.
Les alliages d'aluminium adaptés au brasage comprennent les séries non trempables telles que les séries 1xxx, 3xxx et les séries 5xxx à faible teneur en magnésium.
Le processus de brasage de l'aluminium implique l'utilisation d'un métal d'apport dont le point de fusion se situe entre 580 et 620°C (1076-1148°F), ce qui est inférieur au point de fusion du métal de base.
Le métal d'apport, généralement sous la forme d'une bande ou d'un rouleau, est placé entre les composants à assembler.
Lorsqu'il est chauffé, le métal d'apport fond et remplit les espaces, se solidifiant lors du refroidissement pour former un joint solide.
Les méthodes de brasage les plus courantes pour l'aluminium sont le brasage à la flamme et le brasage au four.
2. Brasage de l'acier
En raison de son point de fusion plus élevé que celui de l'aluminium, l'acier nécessite des techniques de brasage et des métaux d'apport différents.
La méthode la plus courante pour le brasage de l'acier consiste à utiliser un métal d'apport dont le point de fusion est plus bas, comme les alliages cuivre-phosphore ou les alliages à base de nickel.
La température de brasage de l'acier se situe généralement entre 900°C et 1150°C (1652°F et 2102°F), en fonction du métal d'apport et du type d'acier spécifique.
Le brasage de l'acier consiste à chauffer l'assemblage jusqu'au point de fusion du métal d'apport sans faire fondre l'acier de base.
Le métal d'apport s'écoule dans le joint par capillarité, créant une liaison solide lors du refroidissement.
Ce processus est souvent réalisé dans un environnement contrôlé tel qu'un four ou à l'aide d'un chalumeau oxygaz afin de garantir un contrôle précis de la température.
3. Différences de température
Le brasage de l'aluminium implique généralement des températures plus basses et des alliages spécifiques.
Le brasage de l'acier nécessite des températures plus élevées et des métaux d'apport différents.
4. Considérations sur le métal d'apport
Les deux procédés reposent sur l'utilisation de métaux d'apport dont les points de fusion sont inférieurs à ceux du matériau de base afin de créer des joints solides et durables.
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