Le revêtement d'un objet avec de l'or avant l'imagerie MEB est crucial car il améliore la conductivité des échantillons non conducteurs, empêche la charge de la surface et améliore le rapport signal-bruit, ce qui permet d'obtenir des images plus claires et plus détaillées. Cela est particulièrement important pour les matériaux non conducteurs tels que les céramiques, les polymères et les échantillons biologiques, qui accumuleraient sinon des charges sous le faisceau d'électrons, ce qui fausserait l'image et risquerait d'endommager l'échantillon.
Amélioration de la conductivité et prévention des charges :
Les matériaux non conducteurs ne dissipent pas efficacement la charge induite par le faisceau d'électrons dans le MEB. Il peut en résulter une accumulation de charges à la surface de l'échantillon, provoquant des champs électrostatiques qui dévient le faisceau d'électrons incident et déforment l'image. En recouvrant l'échantillon d'une fine couche d'or, hautement conductrice, la charge est efficacement évacuée de la surface, ce qui empêche toute distorsion et garantit un environnement d'imagerie stable.Amélioration du rapport signal/bruit :
L'or a un rendement élevé en électrons secondaires, ce qui signifie qu'il émet plus d'électrons secondaires lorsqu'il est bombardé par le faisceau d'électrons primaires. Ces électrons secondaires sont essentiels à la formation de l'image au microscope électronique à balayage. Un rendement plus élevé d'électrons secondaires se traduit par un signal plus fort, ce qui améliore la clarté et le détail de l'image en augmentant le rapport signal/bruit. Ceci est particulièrement bénéfique pour obtenir des images claires et nettes, surtout à des grossissements élevés.
Réduction des dommages causés par le faisceau et des échauffements localisés :
Le revêtement de l'échantillon avec de l'or permet également de réduire l'échauffement localisé et les dommages causés par le faisceau. Le revêtement métallique agit comme une barrière qui minimise l'interaction directe du faisceau d'électrons avec la surface de l'échantillon, réduisant ainsi le risque de dommages dus à la surchauffe. Ceci est particulièrement important pour les échantillons délicats tels que les spécimens biologiques, qui peuvent être facilement endommagés par la chaleur générée pendant l'imagerie.
Revêtement uniforme et compatibilité :