Oui, le vide est une exigence pour le CVD.
Résumé :
Le vide est effectivement nécessaire pour les procédés de dépôt chimique en phase vapeur (CVD), bien que le niveau de vide puisse varier en fonction du type spécifique de CVD utilisé. Les procédés CVD sont classés en CVD à pression atmosphérique (APCVD), CVD à basse pression (LPCVD) et CVD sous ultravide (UHVCVD), ce qui indique différents niveaux d'exigences en matière de vide.
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Explication :CVD à pression atmosphérique (APCVD) :
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Cette méthode fonctionne à la pression atmosphérique, ce qui représente le niveau de vide le plus bas parmi les techniques de dépôt en phase vapeur (CVD). Elle nécessite toutefois un environnement contrôlé pour éviter la contamination et garantir la qualité du dépôt.CVD à basse pression (LPCVD) :
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La technique LPCVD fonctionne à une pression nettement inférieure à celle des conditions atmosphériques. Cette pression plus faible est nécessaire pour augmenter le libre parcours moyen des gaz réactifs, ce qui permet des réactions plus uniformes et plus contrôlables sur la surface du substrat. Le vide dans le procédé LPCVD permet de réduire la contamination gazeuse et d'améliorer la pureté du procédé de dépôt.CVD sous ultravide (UHVCVD) :
Cette technique nécessite le niveau de vide le plus élevé. L'environnement sous ultravide est essentiel pour obtenir une très grande pureté et un contrôle précis du processus de dépôt. Ceci est particulièrement important pour les applications nécessitant des films de très haute qualité, comme dans la fabrication des semi-conducteurs.Correction :
La référence mentionne que le dépôt en phase vapeur par procédé chimique (CVD) élimine le besoin de pompes à vide poussé par rapport au dépôt en phase vapeur par procédé physique (PVD). Cette affirmation est trompeuse car elle implique que le dépôt en phase vapeur ne nécessite pas de vide, ce qui est faux. Bien que le dépôt en phase vapeur puisse fonctionner à des pressions plus élevées que le dépôt en phase vapeur, il nécessite toujours un environnement sous vide, bien qu'à des niveaux différents en fonction de la technique de dépôt en phase vapeur utilisée.
Conclusion :